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Pourquoi je m'ai mis à la pratique du zen.

Quiconque me connaît un peu pourrait être tenté de me demander, (et moi-même à moi-même par la même occasion; et ça fait beaucoup de "mêmes"), pourquoi je me suis mis à la pratique du bouddhisme zen, alors que j'étais (et reste) anti-clérical au possible. A ceux-là, je vais ici tenter de donner une réponse un tant soit peu satisfaisante.

C'est une longue histoire. Je pense que les premiers à m'instruire des rudiments du bouddhisme ont paradoxalement dû être les prêtres et les soeurs catholiques qui ont dirigé la majeure partie de mon éducation à l'enfance et à l'adolescence. A leur insu, et au mien, bien entendu. Tout d'abord en m'amenant à douter fortement, à un âge pourtant bien tendre, de la réalité des fables qu'ils nous racontaient sur les saints et les anges (air connu). Petit à petit, l'exigence qui était la mienne au plan spirituel se heurtait systématiquement à la petitesse, à la mesquinerie et à la bigoterie, et celles-ci me faisaient toujours plus douter de la véracité des dires des mes maîtres.

Lorsqu'ils ont commencé à m'enseigner des notions de théologie telles que «Dieu est un pur esprit», «Dieu est partout», etc., toutes notions excluant la forme physique et la localisation topique, j'ai commencé à douter encore plus du folklore religieux.

Il arrive toujours un moment où les catholiques (et les protestants aussi, quoique d'une façon un peu différente) butent nécessairement sur le fait que ce dieu qu'ils veulent unique, omnipotent, et libre, reste malgré tout contingent. Car pour eux, (et cela vaut aussi pour les musulmans) , il faut qu'il soit extérieur à sa création. En plus on l'appelle Père. Même s'il ne s'agit que d'une façon de dire, ça reste malgré tout une image. On lui donne un sexe, donc, fatalement une forme, en contradiction flagrante avec le sens profond du deuxième commandement de Moïse «Tu ne feras point d'images et tu ne te prosterneras pas devant elles.» Car une image mentale reste une image. Et une prosternation mentale est peut-être pire que la prosternation physique.

Que dit le Bouddhisme sur ce sujet? Un, on ne parle pas de Dieu. A la rigueur, des dieux, en tant que manifestations d'un méta-plan, d'une métaphysique. Mais ces dieux, contingents, sont également impermanents, quoique à une autre échelle que l'homme. La seule réalité absolue, c'est sunyata, la vacuité. Le Un absolu, infini, total, sans forme, sans substance, sans noumène, mais porteur de toutes formes, phénomènes et substances. On trouve d'ailleurs dans un soutra l'exposé de ce que, pour le bouddhisme, toutes les notions telles que la causalité, la succession, les atomes, les éléments primaires qui composent la personnalité, l'âme personnelle, l'Esprit suprême, le Dieu souverain, le Créateur &emdash; sont toutes des imaginations et des manifestations de l'esprit.

L'Univers des chrétiens (et des autres) n'est pas Un, puisqu'il y a le dieu, d'une part, et sa création, d'autre part, c'est à dire Deux. Or, comme le dit très bien Pirsig dans l'excellent «Zen and the Art of Motorcycle Maintenance», «Il ne peut jamais y en avoir de contradiction entre les termes centraux des philosophies monistes. L'Un en Inde doit bien être le même que l'Un en Grèce. Sinon, on aurait deux. Le seul problème avec les monistes concerne les attributs de l'Un, pas l'Un lui-même. Puisque l'Un est la source de toutes choses et inclut en lui-même toutes les choses, il ne peut pas être défini en termes de ces choses, puisque peu importe ce qu'on utilise pour le définir, ce qu'on décrit est toujours moindre que l'Un lui-même. L'Un ne peut être décrit qu'allégoriquement, à travers l'usage d'analogies, de figures imaginaires et de style».

Si l'on insistait pour donner au concept de Vacuité le nom de «Dieu», (ce que je me refuse à faire, mais il y en a qui le font et ça pourrait, à la rigueur, se défendre sous un certain point de vue), alors ce dieu éternel et infini devrait comprendre sa création, même s'il la tire du néant, car on ne peut avoir deux infinis qui soient absolument distincts l'un de l'autre et qui ne soient le même, en définitive.

Le Christianisme (pour ne parler que de lui) s'emmêle les pinceaux en cherchant l'origine et le pourquoi du mal. Il s'agit en fait d'une question mal posée. Le Bouddhisme résout le problème en le remettant à sa juste place, c'est à dire épiphénomène comme les autres, donc égal à la Vacuité. Le mal ne l'est jamais que dans un sens précis. Si l'on change de sens, on obtient finalement autre chose. Bien sûr, on m'objectera (et je suis naturellement le premier à l'objecter...) que la Shoah trouverait difficilement un sens positif. Certes. Mais vue sous l'angle du Bouddhisme, elle se révèle n'être qu'un aboutissement plutôt «apocalyptique» d'une série d'enchaînements de cause à effets dont certains sont connus, d'autres pas. Mon moi différencié, ma personne physique se hérissent d'horreur à l'évocation de cet épisode de l'histoire. Mais ce sont aussi les mêmes qui ont les mêmes réactions à l'évocation du sort des Palestiniens aux mains des Israéliens, ou, à une plus lointaine échelle, du génocide des Amérindiens justifié par l'Ancien Testament, jusqu'au siècle dernier, ainsi que de l'extermination des Cananéens par les Hébreux il y a si longtemps...

J'ai dû entendre parler du Zen pour la première fois au début des années '70, en entendant mentionner, dans une émission littéraire de Radio-Canada, le Traité du Zen et de l'entretien de la motocyclette (Zen and the Art of Motorcycle Maintenance), de Robert M. Pirsig. Evidemment, dans cet ouvrage, roman visiblement autobiographique, il n'est guère question de Zen, sinon pour exposer la nécessité qu'il y a dans la vie de tous les jours à pratiquer la patience et maîtriser l'ennui pour pouvoir efficacement régler son existence et ne pas être à la merci des choses, ainsi que pour expliquer le lien philologique qui existe entre les notions latine de Virtus, grecque d'Arètè, et sanscrite de Dharma, dans une intéressantissime exploration des pré-socratiques et de lui-même.

Par la suite, j'ai beaucoup lu des ouvrages d'Alan Watts sur le Zen, Alan Watts qui fut surtout un vulgarisateur des ouvrages de Daisetsu Teitaro Suzuki, (dont le grand défaut fut peut-être d'avoir voulu réduire toute la culture japonaise au Zen Rinzaï).

On a beaucoup reproché à Watts son dilettantisme, son manque de sérieux, et pour tout dire, on lui a beaucoup reproché d'être, tout court. Je lui serai pour ma part toujours reconnaissant des horizons qu'il m'a ouverts, même s'il devait être exact qu'il n'ait jamais effectué quelque long séjour que ce fut dans un monastère Rinzaï. Pour toutes sortes de raison, j'ai beaucoup apprécié cet aspect intellectuel qui permet d'appréhender les contraires, paradoxes ou contradictions. Il est vrai que ce goût est bien dans la ligne de mon tempérament excessif, capable justement de beaucoup d'extrêmes. Mon goût pour l'art baroque est de la même eau. Réconcilier les contraires, faire bon usage des paradoxes, afin de se rapprocher autant que possible du cours réel de l'existence et de la Vie.

Je pense que l'un des éléments karmiques de la pensée d'éveil chez moi a dû être une conversation avec mon maître de philosophie chez les Jésuites, le père Tremblay, qui me fit valoir que l'une des premières choses qu'on leur enseignait chez les Jésuites était que, quoi que ce soit qu'on dise de Dieu, on est sûr de se tromper, et qu'il est plus aisé de dire ce qu'Il n'est pas que de dire ce qu'Il est. Ceci à une époque où ma quête spirituelle était forte, à la fin de l'adolescence ainsi que des études secondaires. A dix-huit ans, dégoûté pour de bon du catholicisme, et rongé par l'anticléricalisme au point d'avoir mis quinze ans, après ma sortie du pensionnat où j'ai fait mon école primaire, pour quitter l'envie de rosser une bonne soeur qui m'avait battu sauvagement à l'époque, j'avais cru trouver la solution du côté des calvinistes.

Il y a à Québec une paroisse de l'Eglise calviniste d'Ecosse. Effet du romantisme typique à cet âge, je cherchais en vérité bien plus à me rapprocher de l'Ecosse que du dieu, mais ce sont là des constatations a posteriori. L'un dans l'autre, c'est cette fréquentation de bigots calvinistes qui m'a définitivement rangé de mes tentatives de trouver un sens mystique vértable dans le christianisme du XX° siècle. Des lectures historiques complémentaires sont venues achever de régler le problème.

Mais il serait injuste de ne pas mentionner certaines étapes personnelles que j'ai pu franchir au cours des ans. Et si la plupart de mes amis ont pu entendre quelque jour la relation de l'un ou l'autre de ces épisodes, je voudrais ici les mettre à la suite les uns des autres.

Mais il me faudrait alors commencer par le commencement. Et chacun d'entre-eux me ramène à un commencement antérieur. Faudra-t-il que je me mette à dévider le fil de mon karma? On verra plus tard.

J'ai passé mon premier permis de conduire à l'âge de 18 ans, en été. L'hiver d'après, des copains du Collège (des Jésuites) ayant organisé un rallye, je me suis porté volontaire pour tenir un point de contrôle. Nous voici donc partis à quatre avec une guitare en plus pour passer le temps, et voici qu'en rase campagne, en route pour notre point de contrôle, je vois un virage à angle droit, sur la neige. J'ai freiné, et, lentement mais sûrement, la calandre de la voiture est allé s'écraser contre le poteau de téléphone. Le retour à Québec fut assez épique, avec obligation de refaire le plein du radiateur à tous les garages sur le chemin. Inutile de décrire la colère de mon père.

C'est ainsi que j'appris à ne pas freiner sur la neige, et cette information vint à point, lorsque, quelques années plus tard, revenant de l'Université Laval en compagnie de ma soeur et de mon frère dans la Volvo de ma mère, j'évitai un accident qui aurait bien pu être mortel pour l'autre automobiliste.

Quand on sort du campus de l'Université Laval et qu'on prend le boulevard St-Cyrille (aujourd'hui René-Lévesque) en direction de Québec, le boulevard est à quatre voies, et fait une large courbe vers la droite qui se termine à la hauteur du carrefour avec l'avenue Myrand. Ce carrefour forme un T, l'avenue Myrand venant rencontrer le boulevard sans le traverser. Comme j'arrivais, le feu passa au vert. Une voiture se trouvant arrêtée au feu, garée complètement à droite, je me suis déporté sur la voie de gauche pour continuer tout droit. C'est alors que le type s'est mis à tourner à gauche sans regarder et sans mettre son clignotant. Je lui fonçais de ce fait droit dessus à 50 km/h sur une belle couche de blanche neige fraîche.

Mon réflexe a été instantané. Je n'ai réfléchi à rien, j'ai braqué à gauche, écrasé la pédale de l'accélérateur, et évité l'accident d'un poil, la Volvo passant à environ un centimètre de sa voiture. La peur, je ne l'ai éprouvée qu'une fois arrêté. Inutile de mentionner la réaction de l'autre ahuri qui n'a probablement jamais compris ni ce qu'il avait fait, ni ce à quoi il avait échappé. Mais je sais que si j'avais «réfléchi», je lui serais rentré dedans.

Une seconde pensée d'éveil, je crois, est venue en 1970, lorsqu'étudiant au Conservatoire d'Art Dramatique de Québec (section scénographie), je travaillais l'été comme guide touristique. Je conduisais un minibus VW chargé de gros américains bavards et bruyants auxquels je devais faire faire le tour de la ville en leur expliquant les différents sites, et ce sans micro. Le soir, après la visite de l'après-midi, il me fallait les ramener à leur motel au travers des embouteillages du boulevard des Capucins. Fatigué, énervé, je me perdais en jurons devant les files de voitures qui avançaient au pas.

Un jour, j'eus une illumination. Une voix intérieure me dit : «Et alors? Ça te fait avancer plus vite de t'énerver comme ça? Non? Bon, bien, dans ce cas, calme-toi.» Et depuis, cette illumination m'a toujours servi dans ces moments où l'on perd le contrôle de soi-même. Avec une constatation intéressante. Ce calme retrouvé, non seulement me rendait plus tranquille donc heureux, mais de surcroît, me permettait d'aller effectivement plus vite, puisque mon esprit était désormais disponible pour une observation calme et efficace de la situation.

Evidemment, en lisant le Zen et l'entretien de la moto, j'ai beaucoup retenu l'accessoire, c'est-à-dire la moto. C'est pourquoi, dès que j'ai pu m'en procurer une, je l'ai achetée en fonction des possibilités d'intervention directe. Lorsque j'étais adolescent, la mécanique et les discussions sur icelle m'ennuyaient au plus haut point. D'avoir une moto et d'avoir l'obligation matérielle (faute de sous) de m'y intéresser me contraignait à me dépasser et d'apprendre ce que je n'aurais pas voulu apprendre autrement, à faire preuve de calme, de patience et d'intuition.

Et toujours, à travers tout ça, l'intérêt absolument et exclusivement intellectuel pour le zen. Et le Bouddhisme dans tout ça? Pas grand chose. Certes, j'appréciais les aspects intellectuels de la doctrine, mais ça ne m'excitait guère. Un jour, parcourant rapidement un livre de Taisen Deshimaru dans une librairie, je tombai sur une phrase du genre «Le Zen, c'est faire zazen et rien d'autre». Alors là, franchement, rester des heures assis face à un mur et penser à rien, ce n'était guère mon délire, et il fut hors de question que je m'intéresse d'avantage à cette forme de pratique. Et d'ailleurs, chaque fois que le hasard me faisait ouvrir un livre de Deshimaru, je faisais une rapide indigestion de termes sino-japonais répétés et martelés ad nauseam. Non le Zen de Taisen Deshimaru n'était pas fait pour moi. Quant au bouddhisme, malgré quelques velléités au cours des années, je ne me sentais pas le courage d'apprendre tout le formalisme cultuel approprié, dans un contexte socio-culturel qui ne s'y prêtait pas.

Evidemment, comme il est courant dans le langage populaire des années '90 de dire à tout propos qu'il faut «rester zen» ( sous une forme qui s'apparente d'ailleurs généralement au voeu pieux), donc à chaque fois que j'entend cette expression, je m'efforce d'en comprendre le sens (qui est Mu, comme chacun sait ;-), et ainsi je me rappelle que conserver sa sérénité est avantageux. Fatalement, au fur et à mesure, il y a un effet d'accélération. Je deviens de plus en plus sage! Tellement que tant de sagesse finit par gonfler un peu les copains. Heureusement, mon passé (pourquoi ne pas dire «mon karma» ?) m'a amené à une certaine capacité de distanciation par rapport à moi-même, ce qui m'accorde de me rendre compte de ce que casser les pieds aux amis n'est guère sage, et qu'il vaut mieux alors redevenir un peu con. Et ça non plus, c'est pas ben difficile...

De fil en aiguille, j'en arrive à lire une série de quatre mangas (la BD, je dévore) relatant la vie romancée d'Ikkyu Sojun, un moine zen du XV° siècle. Et il se trouve que le héros de ce roman se retrouve à l'âge de six ans dans un monastère, un univers que je puis malheureusement trop facilement extrapoler de mon expérience personnelle. Et que ses révoltes et ses interrogations correspondent trop bien aux miennes, pour je ne succombe pas immédiatement à un effet d'identification au personnage pour lequel il n'est guère besoin d'être un spécialiste en psychologie lacanienne pour pouvoir comprendre.

Quand dans l'enthousiasme on referme le bouquin sur la dernière image après le décès du personnage, alors on se dit «et si je faisais zazen, moi aussi?». Du coup, on s'installe sur son traversin plié en deux, face au mur, en demi-lotus ( faut pas pousser, tout de même, le lotus complet... ), et on reste là. Et le temps passe, on devrait se lasser, eh! ben, non. Au bout d'une demi-heure, on s'arrache, pas qu'on ait mal, non (ça viendra, après quelques séances...), mais que franchement, on trouve pas ça raisonnable.

Alors j'ai commencé à chercher le dôjô zen de Montpellier, et l'ayant trouvé, je me suis mis à la pratique, en me disant qu'une fois par semaine suffirait bien. Evidemment, maintenant c'est presque tous les jours que je me retrouve assis face à un mur à essayer de ne penser à rien de précis. Car en fait, bizarrement, ce n'est qu'au travers de cette pratique que s'actualise tout ce que j'ai appris pendant toutes ces années.

J'ignorais que même là, les bigots et les bigotes pouvaient sévir. Après deux ans de fréquentation d'un dojo AZI, j'ai bien dû constater que l'ordre hiérarchique à l'ancienneté régnait sans partage. Que les personnes les plus enfoncées dans la pratique ne déployaient guère les vertus de gentillesse, de bonne humeur, de "Zen", quoi, qu'on aurait pu en attendre et qu' au contraire, elles semblaient d'autant plus stressées, hargneuses et dogmatiques que leur années de pratique étaient longues. En même temps que personne ne connaissait les bases les plus élémentaires de l'enseignement bouddhiste, et que tout se limitait à un ritualisme exacerbé. Les quelques réflexions que j'ai pu faire sur l'exactitude de telle récitation ou l'utilité de tel accessoire se sont vues contrées par une hargne farouche, au lieu d'une discussion adulte et saine.

Dans les années '80, j'ai milité dans le mouvement motard qui a donné naissance à la Mutuelle des Motards. A l'époque, j'ai connu les mêmes problèmes. Car lorsque, en tant que délégué régional, j'ai voulu protester contre certains abus, je me suis fait opposer les arguments-type du despotisme, du genre "Tu salis notre mouvement", ou "Tu mets en danger notre mouvement en donnant prise à nos ennemis". J'ai retrouvé le même discours à l'AZI, et d'après ce que je sais maintenant (voir les articles de Stuart Lachs) dans tout le Zen d'origine japonaise.

Alors resurgit l'anti-clérical d'antan. Je suis et reste anti-autoritaire. L'autoritarisme est le contraire de l'autorité. Tous ceux et celles qui manient l'autoritarisme sont ceux/celles qui n'ont d'autre légitimité que celle qu'ils se sont arrogée. Ceux-là tendent à pratiquer le despotisme oriental, ce despotisme oriental auquel nous avons échappé (mythiquement) lorsque Léonidas a tenu les Thermopyles contre Xerxès. Ce despotisme oriental qui fait couper les têtes aux porteurs de mauvaises nouvelles sévit aussi dans le Bouddhisme, car il nous vient d'Orient où le pouvoir a eu tout le temps d'organiser l'alliance du sabre et du kolomo.

Le Dharma mérite qu'on le transmette, ou du moins qu'on le tienne à disposition de qui en veut bien. Certains tentent, consciemment ou non, de profiter du pouvoir que peut leur octroyer le besoin qu'ont les gens d'être enseignés. Je ne puis accepter cette démarche, mais je sais qu'elle est inévitable. Tâchons de la maîtriser simplement, grâce à une exigence très simple: la cohérence des actes avec le discours.



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