Je
                    reçois parfois du courrier (donc il y a parfois des gens qui
                    me lisent) me reprochant gentiment de ne plus avoir rien
                    écrit depuis janvier. A dire vrai, je me mords parfois les
                    doigts d'avoir ce site sur les bras. Si encore personne ne
                    le lisait e qu'il n'avait aucune utilité, je pourrais, avec
                    un lâche soulagement, oublier jusqu'à son existence. Ça me
                    fait un peu bizarre de l'avouer, mais je ne suis pas assez
                    attaché à la gloire et à la renommée pour consentir aux
                    efforts nécessaires pour y arriver...
                Cela
                    dit, je suppose qu'il faut savoir assumer ses "erreurs", et
                    si ce site en est une, alors, assumons la! Donc, je fais ici
                    un effort pour mettre un peu à jour cette page. Toujours
                    est-il que je compte bientôt tout réorganiser, mais en
                    attendant, je suis quand même en mesure de vous signaler
                    quelques adjonctions.
                J'ai
                    posté dans la partie documentation deux sûtras du Mahâyâna dont j'ai effectué
                    une traduction (et une récollection, pour l'un d'entre eux)
                    afin de les mettre à la disposition du public francophone.
                    Quoique relativement marginaux au sein du Zen, ces sûtras
                    restent importants, et sont souvent cités; il convient donc
                    de pouvoir en prendre connaissance. Il s'agit, d'une part,
                    du Sûtra de la Marche Héroïque (Shurangama), très
                    controversé car certains le tiennent pour un apocryphe
                    chinois. Cela dit, comme tous les sûtras du Mahâyâna sont de
                    toutes façons apocryphes, je ne vois pas trop le problème.
                    D'autre part, j'ai mis ici le Sûtra de la Descente au Lanka
                    (Lankavâtara Sûtra), par lequel Bodhidharma était réputé
                    "sceller" sa transmission. Quoique progressivement rejeté
                    par le Zen, ce sûtra n'est reste pas moins extrêmement
                    intéressant, ne fut-ce que par son passage où il développe
                    ce qui deviendra une des devises du Zen, "une
                      transmission spéciale, en dehors des écritures". 
                Ceux
                    (et celles) qui prétendent que ce vers signifie qu'il ne
                    faut pas étudier les textes canoniques en seront pour leurs
                    frais.
                 
                Mxl