Accueil   Culture du Lotus   Maître Gudo    Articles   Doctrine   Canon Pali
Sutras Mahayana   Humour   Histoire   Galerie   Contact   Liens

Site réalisé par Nanabozoh (le Grand Lapin)
Cette page a été mise à jour le 8 juillet 2008

            Versione italiana

Les enseignements de Gudo Wafu Nishijima Rôshi

Bref historique du Bouddhisme japonais après Meiji

©Windbell Publications

(Suite)

Le Bouddhisme japonais après la Restauration de Meiji

La Restauration de Meiji eut lieu en 1868, et fut une révolution politique et sociale. Jusqu'alors, le développement croissant des activités économiques de type capitaliste avait considérablement affaibli le système féodal japonais. Qui plus est, les pays occidentaux pressaient désormais le Japon d'ouvrir ses ports au commerce. Finalement, quelques-uns des états féodaux les plus puissants comprirent qu'un nouveau gouvernement plus fort et capable de diriger une nation moderne était inéluctable. En s'alliant, ces états purent lever une armée et défaire le gouvernement Tokugawa qui était en place.

"Haibutsu Kishaku"
L'un des slogans de la Restauration de Meiji fut "Osei Fukko": Restaurer la Monarchie. Il s'agissait d'encourager la population dans son enthousiasme à détruire toutes les habitudes culturelles et les institutions qui avaient été centrales pendant l'ère Tokugawa. Le Bouddhisme n'y échappa pas. Pendant environ cinq ans à partir de la Restauration de Meiji fit rage un mouvement populaire de destruction du Bouddhisme: de nombreux temples furent détruits et des milliers de moines et nonnes bouddhistes furent renvoyés de force à la société civile. Ce mouvement reçut le nom de "Haibutsu Kishaku". Hai signifie rejeter et butsu, le Bouddha ; Ki veut dire abolir et shaku renvoie à Shakyamuni (le Bouddha Gautama). "Rejeter le Bouddha et abolir Shakyamuni!"» Ce mouvement eut un effet irréversible sur le Bouddhisme japonais, malgré les efforts pour protéger les traditions. Le flot implacable de l'Histoire balaya tout sur son passage.

Les études bouddhiques dans les nouvelles universités.
Après la Restauration de Meiji, le nouveau gouvernement voulut promouvoir les manières occidentales et fonda en 1878 l'Université de Tôkyô, bientôt suivie par plusieurs autres. De nouveaux courants apparurent dans les études bouddhiques, décidés à étudier le Bouddhisme d'une manière plus occidentale et scientifique. Bun-yu Nan-jo (1849-1927), Junjiro Takakusu (1866-1945), Kaikyoku Watanabe (1872-1895), Unrai Ogiwara (1869-1937), et d'autres partirent pour l'Angleterre, l'Allemagne et la France, afin d'étudier le Bouddhisme sur les bases de la pensée occidentale.

"Daijo-Hi-Bussetsu-Ron"
Daijo signifie [Bouddhisme] Mahayana, Hi est une négation, Bussetsu signifie les enseignements bouddhiques, et Ron veut dire théorie. Ainsi Daijo-Hi-Bussetsu-Ron désigne la théorie selon laquelle le Bouddhisme Mahayana ne serait pas le [vrai] Bouddhisme. C'est dans ces puissants nouveaux courants d'études bouddhiques que se situaient des savants tels que Sensho Murakami (1851-1929) et Masaharu Anezaki (1873-1949). Ils croyaient que le Bouddhisme ne pouvait être compris que par l'étude savante de ce que le Bouddha Gautama avait enseigné directement au cours de sa vie, et que toutes les théories compliquées qui étaient apparues après sa mort n'étaient pas le véritable Bouddhisme. Ils prétendaient que les enseignements bouddhiques n'étaient donc pas dignes de foi, vu qu'ils n'étaient que des additions aux enseignements originaux, et qu'ils ne pouvaient qu'induire les gens en erreur.

Les changements infligés aux études sur le Bouddhisme.

A la suite des énormes bouleversements de la Restauration de Meiji, en particulier les mouvement du Haibutsu Kishaku et du Daijo-Hi-Bussetsu-Ron, les érudits bouddhiques introduirent quatre changements importants dans ce qui devait devenir la doctrine acceptée du bouddhisme :
(1) Suppression de la distinction entre paramartha et samvritti.
Paramartha (jap. shintai) signifie la "vérité la plus haute ou complète, la connaissance spirituelle", souvent traduite par "vérité ultime", et samvritti (jap. zokutai) signifie "occupation ordinaire ; être, exister, devenir, ou se produire", souvent traduit par vérité relative. Pendant des millénaires, le Bouddhisme avait maintenu une claire séparation entre ces deux termes, différence dont il n'est pas facile de clarifier le sens originel, ce qu'il nous faudra pourtant tenter de faire.

Le chapitre 2 de la Mûlamadhyamakâkarikâ est intitulé "Examen de l'Allé et du Non-allé". C'est une explication de la différence entre le monde conceptuel, dans lequel le langage et les coutumes sociales existent, et le vrai monde, qui existe avant, et hors de l'état conceptuel. Maître Nâgârjuna oppose le processus de la connaissance consciente d'un acte (la mémoire), avec l'acte instantané lui-même à l'instant présent. Il utilise les exemples de "allé", "non-allé", et "allant" pour marquer la connaissance consciente, opposée à l'acte réel d'aller. Cette nette distinction entre la fonction conçue et l'acte réel en lui-même forme la base fondamentale de la philosophie bouddhique.

La race humaine est dotée de pouvoirs intellectuels formidables, et nos civilisations reposent sur ces pouvoirs de la pensée et de la perception. Quelquefois, comme dans le cas de Platon, nous nous retrouvons en train de croire que les pensées produites par notre cerveau sont des entités réelles. Ou parfois, comme le faisait Karl Marx, que le sont les formes que nous percevons à travers nos organes sensoriels. Alors qu'il était assis en Zazen, le Bouddha Gautama observa qu'aucune de ces deux positions n'est vraie; elles sont toutes deux illusoires. Il vit que ce qui était vrai, c'était qu'il était assis. Il lui parut évident que ses pensées et ses perceptions existaient toutes dans l'aire de la connaissance conceptuelle, et que cet acte à l'instant présent était la seule chose de vraie. Cette reconnaissance de la "façon dont sont les choses" est le point de départ fondamental du Bouddhisme. Au chapitre 2, en reprenant l'exemple du verbe "aller", maître Nâgârjuna explique la différence entre la reconnaissance conceptuelle d'un acte qui a été accompli : "allé" (gata) ; d'un acte qui reste à accomplir : "pas encore allé" (agata) ; de l'action en tant que processus au présent : "allant" (gamyamanam) ; et de l'acte réel instantané au présent : (gamyate). Ses explications sont exceptionnelles de clarté. A partir de ces explications, j'interprète samvritti au sens de notre connaissance conceptuelle, dans les aires de la pensée et de la perception, et paramartha au sens du point de vue philosophique bouddhique basé sur l'action, la réalité, le Dharma. Par réalité, je ne veux pas seulement dire la matière physique, comme ce que croient les matérialistes, mais l'expérience véritable, différente de la pensée autant que de la substance physique.

Les changements apportés par le "Daijo-Hi-Bussetsu-Ron" ont effacé cette insistance fondamentale de la philosophie bouddhique sur la distinction entre le point de vue conceptuel ou intellectuel (samvritti), et le point de vue basé sur l'action (paramartha).
(2) L'incompréhension de çatvari satyani
La Mûlamadhyamakâkarikâ, le Shôbôgenzô, et le Shôbôgenzô Keiteki sont tous construits autour de la même structure en couches superposées ; structure qui utilise quatre points de vue. Il ne s'agit pas d'une coïncidence, mais une conséquence du principe bouddhique fondamental nommé catvari satyani, ou quatre points de vue. Ce sont : duhkha satya, samudaya satya, nirodha satya, et marga satya. On peut dire que le Bouddhisme est une recherche de la réalité. Mais comme celle-ci est au-delà des concepts, on finit par s'apercevoir qu'il est impossible de la décrire avec des mots. C'est parce qu'en temps normal, nous identifions les choses par le mot que nous leur attribuons et que nous confondons constamment notre vision conceptuelle de la réalité avec la réalité elle-même, qui existe hors de l'aire conceptuelle. Bien que nous vivions constamment dans la réalité, la principale caractéristique de celle-ci est de transcender la pensée autant que la perception ; elle est différente de ce que nous croyons qu'elle est ainsi que de ce que nous en percevons. Pour tenter de décrire la réalité, il nous faut adopter une approche spécifique : la méthode en quatre phases des catvari satyani.

[1] Duhkha satya (philosophie de l'angoisse) suggère une philosophie idéaliste. Lorsque nous pensons à quelque chose, nos idées sont toujours plus parfaites que la situation réelle, et c'est pour cette raison que nous ressentons de l'angoisse à la différence entre nos plans parfaits et la réalité imparfaite. Ainsi duhkha satya suggère-t-il une philosophie de l'angoisse, ou idéalisme, ainsi qu'elle existait dans l'Inde ancienne.

[2] Samudaya satya (philosophie de l'accumulation) suggère une philosophie basée sur l'accumulation d'éléments matériels. Quand les gens sont déçus par la nature imparfaite de la réalité mesurée à l'aune de leurs idéaux, ils virent souvent à l'extrême opposé, et se prennent au piège d'une vision matérialiste du monde. Ils se mettent à croire que la seule chose à laquelle ils puissent se fier est la substance physique. Ainsi samudaya satya suggère-t-il une philosophie du matérialisme, telle qu'elle existait dans l'Inde ancienne.

[3] Nirodha satya (philosophie de l'auto-régulation) suggère un système philosophique basé sur l'action. Le Bouddha Gautama fut gêné par la contradiction entre pensée idéaliste et monde matériel et il lui fallut plusieurs années de recherche pour se rendre compte que l'action à l'instant présent est la base de la réalité. Il a alors élaboré sa philosophie autour de ce fait. L'histoire de la philosophie n'en a connu aucune autre qui fut basée sur l'action à l'instant présent. C'est pour cela que "philosophie de l'action" nous paraît étrange. Pourtant l'excellence du Bouddhisme dans la description du monde réel "tel qu'il est" provient de ce qu'il s'articule autour de cette philosophie spécifique.

[4] Marga satya (philosophie de la Voie) suggère une philosophie basée sur l'identité entre l'action et les Lois de l'Univers. Le Bouddhisme soutient que notre vie n'est qu'une succession d'actions à l'instant présent, ce qui suggère que la chose la plus importante dans la vie est de faire en sorte que notre action soit correcte ici et maintenant. Telle est la base de la morale bouddhiste : une morale qui n'est pas abstraite de nos actions présentes, mais qui est ici avec nous à tout moment. Nous pouvons dire que les actions correctes sont en harmonie avec l'Univers, car elles obéissent à ses lois. Agir correctement équivaut donc à suivre la Loi de l'Univers.

Catvari satyani, les quatre philosophies, nous donnent ces quatre couches avec lesquelles nous pouvons expliquer la réalité, et nous nous apercevons qu'elles forment la structure qui sous-tend les travaux philosophiques bouddhiques.
(3) Eclairer par la pratique
Le Bouddhisme n'est pas une recherche intellectuelle ; il s'agit d'une recherche pratique, ce qui implique que la pratique occupe une place centrale dans la philosophie bouddhique. Cependant, à cause du sérieux avec lequel ils ont suivi la méthode rationnelle occidentale après la Restauration de Meiji, les spécialistes japonais du Bouddhisme se sont mis à croire que l'idée selon laquelle la pratique est nécessaire pour éclairer la théorie bouddhiste était ridicule. Ils ont cru qu'elle n'était ni rationnelle ni scientifique. Ils en étaient venus à croire que toutes les idées pouvaient être comprises par le seul effort intellectuel, ce qui les a poussé à encourager le Bouddhisme à abandonner ses pratiques traditionnelles après la Restauration de Meiji. Cette attitude a fermé la porte à l'étude de la philosophie de l'action, et c'est ainsi que les bouddhistes japonais ont perdu l'habitude d'étudier le Bouddhisme par la pratique.
(4) Perte du réalisme bouddhique : du Bouddhisme pratique au Bouddhisme intellectuel.
Il est impossible de nier la croyance en l'existence de ce monde qu'expriment maître Nâgârjuna dans la Mûlamadhyamakâkarikâ et maître Dôgen dans le Shôbôgenzô. Leurs écrits philosophiques expriment une vue réaliste, très différente de l'idéalisme et du nihilisme des spécialistes japonais post-Meiji qui situent fermement le Bouddhisme dans la catégorie des études intellectuelles et, de plus, n'aiment guère affirmer la réalité de ce monde. Ils donnent au concept sanscrit de sunya une interprétation nihiliste, le traduisant par "vide", afin de l'accorder à leur thèse de l'absence d'existence réelle de ce monde qui est devant nous. Mais si on affirme que ce monde est réel, sunya a un autre sens ; il signifie "creux, stérile, désolé, désert" au sens de l'état nu, chauve, brut et transparent de la réalité "telle qu'elle est". La traduction que nous choisissons pour ce concept repose sur notre point de vue fondamental dans le Bouddhisme. Si nous croyons que le Bouddha-Dharma n'affirme pas l'existence de ce monde, alors traduire par vide ou vacuité peut avoir un sens pour nous : mais si nous croyons qu'il exprime une affirmation profonde de la réalité qui nous entoure, alors il est plus approprié de lui donner le sens de "tel quel". Autant maître Dôgen que maître Nâgârjuna insistaient sur le réalisme de la philosophie bouddhique. Réalisme non pas au sens d'un matérialisme pratique, mais à celui de l'action présente. Beaucoup de matérialistes croient être réalistes, tenant le monde matériel pour seule base du réalisme. Mais le Bouddhisme affirme que ce qui est vrai n'est ni les idées, ni la matière physique, mais l'action à l'instant présent à cet endroit-ci. De sorte qu'il y a une distinction importante entre le réalisme matérialiste, qui croit en l'absolue existence de la matière à travers le temps, et le réalisme bouddhiste, qui croit que le monde existe à l'instant présent. Cependant, après la Restauration de Meiji, les universitaires japonais ont rejeté ce réalisme bouddhique et transformé la philosophie bouddhique en une sorte de nihilisme idéaliste.


Après la Seconde Guerre mondiale
Presqu'un siècle après la Restauration de Meiji, la défaite du Japon par les armées alliées en 1945 a de nouveau entraîné d'énormes changements. La spiritualité nationaliste qui avait dominé le Japon fut presque complètement balayée, et la population s'est tournée massivement dans la direction opposée --- pour devenir de plus en plus matérialiste. Le Bouddhisme a alors perdu tout pouvoir et est devenu par la suite une religion des funérailles.
(1) Apparition de nouvelles religions.

Dans la société d'après-guerre sont apparues de nouvelles religions, presqu'entièrement basées sur le Bouddhisme, mais offrant aux croyants le bonheur et une récompense financière pour leur dévotion. Dans la confusion et le vide spirituel des années d'après-guerre, ils furent nombreux à courir à ces religions pour en obtenir la sécurité et une promesse de salut.

(2) Bouddhisme nihiliste.

Un philosophe très connu de l'Université de Kyôto, Kitaro Nishida (1870-1945), proposa sa philosophie basée sur un concept de "néant absolu". Nishida attira beaucoup d'excellents étudiants dans ses rangs. Certains avaient étudié le Bouddhisme dans l'école Rinzaï, et ils établirent, à partir de la philosophie de Nishida, leur propre théorie bouddhique autour du concept de "Mu" ou néant.

(3) La doctrine reçue.

La recherche bouddhique japonaise s'est basée sur une théorie "reçue" qui a été reprise par virtuellement tous les universitaires japonais. Elle comprend trois concepts de base : "engi", "mujisho," et "ku".

"Engi" vient des mots sanskrits pratitya samutpada, rendus en chinois par Kumarajiva comme "causes et conditions"."En" signifie conditions et "gi" ou "ki" signifie se produire. Ainsi "engi" se traduit par "ce qui s'est produit en fonction des conditions". Presque tous les universitaires japonais l'interprètent comme "relation mutuelle qui surgit en fonction des conditions et qui n'est pas une entité substantielle".

"Mujisho" vient du sanskrit na svata. Na est une particule négative et svata signifie essence du Soi. Les mots na svata et "mujisho" sont donc interprétés comme une réfutation de l'ego en tant qu'entité réelle, exemple supplémentaire de l'attitude nihiliste qui traverse les études bouddhiques au Japon.

"Ku" vient du mot sanskrit sunya, interprété comme vacuité, néant, plutôt que nu, dépouillé, ainsi que je l'ai suggéré plus tôt, c'est-à-dire l'état des choses telles qu'elles sont.

Ainsi, les trois piliers du bouddhime reçu au Japon sont-ils entièrement basés sur des postulats nihilistes.

L'importance d'une discussion ouverte.

J'ai ici décrit quelques-uns des énormes changements qu'a entraîné la Restauration de Meiji dans la croyance et la philosophie bouddhiques et qui ont affecté l'essence-même de la pensée bouddhique. Il est très important que nous poursuivions la discussion. Le problème est sérieux : jusqu'à quel point ces changements ont-ils affecté le noyau des croyances bouddhiques au Japon ? Mon avis étant que le Bouddhisme d'avant la Restauration de Meiji était un Bouddhisme pratique, basé sur des pratiques telles que Zazen et ainsi de suite, et que ce qui est sorti des grands bouleversements de ce temps est un Bouddhisme intellectuel, une religion seulement basée sur des idées sans s'enraciner dans l'expérience. J'espère beaucoup que les spécialistes du Bouddhisme trouveront la motivation de reprendre ce thème et d'étudier plus avant ces faits historiques, ce qui permettra non seulement de jeter un éclairage nouveau sur les changements advenus, mais aussi d'éclairer davantage le corpus original des croyances ainsi que le système philosophique originel qui étaient au coeur du Bouddhisme avant ces changements.


Retour à: Maître Gudô

Références
Nâgârjuna,
Mûlamadhyamakâkarikâ,
trad. Gudo Wafu Nishijima, Chap. 1.
Ibid.
Chap. 1, Verset 1.
Ibid. Chap. 1, Verset 2.
Ibid. Chap. 1, Verset 4.
Ibid.
Chap. 1, Verset 9.
Gudo Nishijima & Chodo Cross, Master Dôgen's Shôbôgenzô,
Livre 1 (Windbell Publications 1994).
Ibid. Livre 1, p. 14
Ibid. Livre 1, pp. 253-54.

Ibid. Livre 1, p. 33.
Ibid. Livre 1.
Komazawa University, Zengaku Daijiten

(Taishukan Shoten 1978). Vol. 2, p. 977.
Bokuzan Nishi-ari, Shôbôgenzô Keiteki

(Daihorin-kaku 1978), 3 volumes.
Ibid. Vol 1, p. 354.
Ibid. Vol 1, pp. 156-57.

Ibid. Vol 2, p. 177.
Ibid. Vol 2, p. 330.
Zen-nosuke Tsuji, Meiji Bukkyo-shi no Mondai

(Ritsubun Sho-in 1949), pp. 4-81.
Yusen Kashiwabara, Nihon Bukkyo-shi: Kindai

(Yoshikawa Kobun-kan 1990), pp. 87-92.


Retour à: Maître Gudô


Pour tout renseignement sur Nishijima Roshi, et sur ses livres et articles publiés par Windbell Publications Ltd, veuillez vous rendre sur le site, à:

http://www.windbell.com

Dogen Sangha

 

© Windbell Publications 1992
4-505 Kamishakujii 3-19
Nerima-ku, Tokyo 177, JAPON
Tél/Fax: +81 (0)3-3929-4680
http://www.windbell.com



Accueil   Culture du Lotus   Maître Gudo    Articles   Doctrine   Canon Pali
Sutras Mahayana   Humour   Histoire   Galerie   Contact   Liens